Alternatives à l’hystérectomie

Alternatives à l’hystérectomie

Myomectomie

La myomectomie est une alternative à l’hystérectomie, mais elle s’accompagne de son propre ensemble de risques. Si la myomectomie par laparoscopie est moins invasive que la chirurgie abdominale traditionnelle, elle implique également une période de récupération plus longue. L’intervention nécessite une ou plusieurs petites incisions, et le patient est mis sous sédatif pendant 60 à 90 minutes. Un anesthésique local est placé sur la peau dans la région de l’aine pour garantir que l’intervention est indolore. Le radiologue interventionnel insère un fin cathéter dans l’artère fémorale, puis l’enfile dans l’artère utérine.

Bien que la myomectomie abdominale existe depuis 1845, elle n’a été largement adoptée que dans les années 1930. Un médecin nommé Victor Bonney, qui avait pratiqué plus de 400 myomectomies, est crédité d’avoir revitalisé la procédure comme alternative à l’hystérectomie. Il a également mis au point la pince de Bonney, qui a permis de réduire considérablement le nombre de saignements associés à l’intervention.

Les options chirurgicales pour les fibromes dépendent de la localisation, de la taille et du nombre de fibromes. Bien que toutes les options chirurgicales soient invasives, certaines peuvent affecter la fertilité. La myomectomie est l’une des rares options qui préservent la fertilité. En dehors de la chirurgie, les autres traitements comprennent des médicaments pour traiter les symptômes des fibromes.

Bien que la myomectomie soit une alternative plus sûre que l’hystérectomie, elle ne constitue pas une solution permanente. Elle nécessite souvent plus de compétences chirurgicales qu’une hystérectomie et peut entraîner un temps de récupération plus long. Il existe également un risque plus élevé d’hémorragie et de complications postopératoires importantes.

Si vous envisagez la myomectomie comme alternative à l’hystérectomie, vous devriez faire quelques recherches. Aux États-Unis, 18 % des hystérectomies sont pratiquées en raison de l’endométriose. Cependant, l’hystérectomie ne guérit pas l’affection, puisque 13% des femmes voient l’affection réapparaître dans les trois ans. L’hystérectomie n’est pas non plus une bonne option si vous avez un jeune enfant.

Une autre option pour les femmes qui ont des fibromes est la myomectomie hystéroscopique. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à enlever les fibromes par une minuscule incision pratiquée dans le vagin. L’intervention est généralement réalisée en ambulatoire et nécessite deux à trois jours de récupération. Pendant la période de récupération, les patientes peuvent recevoir des AINS pour réduire le flux sanguin dans l’utérus. L’ablation de l’endomètre

L’ablation de l’endomètre

est une option de traitement viable pour les femmes souffrant de règles abondantes et de saignements utérins anormaux. L’intervention est réalisée sous anesthésie et peut avoir lieu au cabinet d’un professionnel de santé ou dans un hôpital. Un anesthésiste surveille votre rythme cardiaque et votre taux d’oxygène sanguin pendant votre sommeil. Selon le type d’ablation, il peut vous être demandé d’enlever vos vêtements.

L’ablation de l’endomètre est une alternative moins invasive à l’hystérectomie et présente moins d’effets secondaires que cette dernière. Avant d’opter pour l’intervention, de nombreuses femmes essaient différents médicaments pour réduire les saignements. Certaines patientes parviennent à arrêter complètement les saignements, tandis que d’autres constatent des changements minimes. Cependant, il est important de noter qu’après l’intervention, la muqueuse utérine peut ne pas revenir à la normale. Cela peut entraver la capacité d’une femme à poursuivre ses activités normales.

Dans les années 1980, les premières techniques d’ablation de l’endomètre ont été introduites. La première méthode consiste à utiliser un hystéroscope muni d’un rouleau et d’une boucle métallique pour envoyer de la chaleur électrique à travers la paroi de l’utérus. Cette méthode prend environ 90 secondes et se fait par une seule incision. Cette technique est efficace pour de nombreuses femmes et son taux de réussite est de 95 %.

Si l’ablation de l’endomètre peut être une excellente option de traitement des saignements menstruels abondants, il est important de noter qu’une intervention chirurgicale supplémentaire est nécessaire dans environ 12 à 25 % des cas. L’association de l’ablation de l’endomètre à un système intra-utérin au lévonorgestrel peut contribuer à réduire le taux de réintervention. Une récente revue systématique a montré que l’ablation de l’endomètre est un traitement sûr et efficace des saignements menstruels abondants.

La conception de la recherche a utilisé une étude d’observation dans laquelle 84 femmes pré-ménopausées ont subi une ablation de l’endomètre en ambulatoire pour une maladie bénigne. La conception de l’étude a utilisé un test statistique bilatéral avec une erreur de type I de cinq pour cent. Les patientes ont été randomisées en blocs de deux. L’étude a été menée entre avril 2016 et février 2017.

L’ablation de l’endomètre est une procédure sûre qui peut être réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale. Les centres de chirurgie ambulatoire sont de plus en plus populaires, et il ne s’agit pas d’une procédure à haut risque.

Embolisation des artères utérines

L’embolisation des artères utérines (EFU) est une procédure non invasive qui implique un cathétérisme sélectif des artères utérines. Cette procédure est efficace pour prévenir les saignements et arrêter les fibromes. Bien qu’elle ne soit pas une panacée, l’EFU est une excellente option pour certaines patientes.

L’intervention consiste à utiliser un cathéter pour injecter de petites particules dans les artères qui alimentent les fibromes en sang. En bloquant l’apport sanguin, ces sacs remplis de fibromes peuvent être détruits, ce qui préserve l’utérus et évite une intervention chirurgicale. Environ 85 à 90 % des patientes constatent une amélioration significative avec cette procédure.

Alors que l’hystérectomie reste l’option la plus courante pour les femmes souffrant de fibromes, l’embolisation est désormais approuvée par la FDA comme une alternative non chirurgicale. Cette procédure préserve l’utérus et évite de devoir recourir à une hystérectomie. Cette procédure approuvée par la FDA fonctionne en bloquant l’approvisionnement en sang des fibromes afin qu’ils ne puissent plus se développer et causer des douleurs.

Le groupe ” embolisation des artères utérines ” présentait un taux plus élevé de réinterventions chirurgicales par rapport au groupe ” myomectomie “. Cela peut être dû à la moindre qualité de vie après la première intervention. Bien qu’une nouvelle intervention puisse être appropriée pour les patientes qui présentent des symptômes récurrents, il est peu probable qu’elle augmente de manière significative le risque de saignement et d’autres complications. L’essai actuel présente des taux plus élevés de réussite pour les patients par rapport aux essais précédents. Cependant, les résultats de cette étude ne sont toujours pas applicables à toutes les femmes.

L’embolisation des artères utérines est une procédure peu invasive qui peut être utilisée pour traiter les hémorragies graves. Comparée à l’exploration chirurgicale, cette procédure est également moins invasive et peut réduire le risque de troubles de la coagulation.

Cette procédure est une alternative sûre et efficace à l’hystérectomie. Dans certains cas, l’embolisation peut guérir les symptômes des fibromes. L’intervention peut ne prendre que trente à quarante minutes et peut être réalisée avec une cicatrice et une douleur minimales.

Un essai multicentrique ouvert a évalué l’embolisation de l’artère utérine comme option à l’hystérectomie chez les femmes présentant des fibromes utérins symptomatiques. Les participantes ont été randomisées pour subir une myomectomie abdominale ouverte ou laparoscopique. Après la myomectomie, les femmes pouvaient subir une hystérectomie si elles le souhaitaient. Le principal résultat était la qualité de vie liée aux fibromes, mesurée par un questionnaire appelé UFS-QOL. Il a été noté sur une échelle de zéro à 100.

Chirurgie laparoscopique

Alors qu’une hystérectomie classique implique des incisions abdominales, la chirurgie laparoscopique est une alternative beaucoup moins invasive. Elle présente plusieurs avantages par rapport à une hystérectomie ouverte, notamment une douleur postopératoire minimale et une excellente récupération. Cependant, un certain nombre de facteurs doivent être pris en compte avant de choisir ce type de chirurgie.

Une étude a montré que l’hystérectomie supracervicale par laparoscopie est plus efficace que l’ablation de l’endomètre. Cependant, cette procédure comporte certains risques, notamment un séjour hospitalier plus long, une douleur accrue et une récupération plus lente. De plus, la plupart des ablations d’endomètre de deuxième génération sont encore réalisées sous anesthésie générale, bien qu’elles soient peu invasives.

Un autre inconvénient de l’hystérectomie laparoscopique est le risque de dissémination des cellules cancéreuses utérines. Cependant, ce risque est minimisé grâce aux nouvelles technologies qui minimisent la dissémination des tissus. L’une de ces techniques est la morcellation électrique contenue, qui utilise un outil pour briser les fibromes utérins. Ce type de chirurgie est plus efficace que l’hystérectomie ouverte, mais présente les mêmes risques. Une femme qui subit ce type d’intervention doit être informée des risques encourus et discuter de l’intervention avec son médecin avant de l’accepter.

La chirurgie laparoscopique s’est également avérée efficace pour traiter les fibromes. L’essai HEALTH ne portait que sur des patientes dont les fibromes étaient inférieurs à trois centimètres. Cependant, une hystérectomie laparoscopique en présence de fibromes est risquée et nécessite de la vigilance. En outre, si une patiente craint des changements malins dans le fibrome, elle doit éviter la morcellation. Si elle doit subir l’intervention, elle doit choisir la chirurgie laparoscopique plutôt qu’une hystérectomie abdominale ouverte.

Au Royaume-Uni, 25 % des femmes souffrent de saignements menstruels abondants et doivent subir une intervention chirurgicale pour éliminer ce problème. L’ablation de l’endomètre est un autre traitement peu invasif des saignements menstruels abondants. Si cette procédure présente moins de risques qu’une hystérectomie, il n’en reste pas moins que 20 % des femmes qui la subissent doivent subir une hystérectomie. Des études antérieures ont montré que l’hystérectomie supracervicale par laparoscopie avait des résultats similaires à l’ablation de l’endomètre.

La procédure ERA a été une bonne alternative à l’hystérectomie traditionnelle pour de nombreuses femmes. Cette procédure permet d’enlever les fibromes et de prévenir les saignements dans l’utérus. Cette procédure nécessite une seule incision laparoscopique. Le temps de récupération est généralement d’environ une semaine.

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